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FRISCH
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Reissue of this Methuen classic to tie in with a major new production The republic of Andorra is invaded by totalitarian forces. The populace capitulates to the anti-Semitism of the aggressor and betrays Andri, the foundling son of the local schoolmaster. But Andri it seems, is not a Jew at all.Andorra explores the mechanism of racism with the story of a non-Jew brought up as a Jew, who falls victim to anti-Semitic hostility.
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PRIX AUBETTE
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En 1944, un étonnant « Manuel de sabotage » fut diffusé par les services secrets américains pour aider les mouvements de résistance du monde entier à combattre l'ennemi. Il indiquait comment faire dérailler des trains ou manipuler des explosifs... Mais surtout, de façon plus insidieuse, il détaillait huit manières d'agir de façon stupide et disciplinée afin de paralyser de l'intérieur l'organisation la mieux huilée. Autant de grains de sable pour un bousillage efficace et discret : l'obéissance aveugle, la prise de parole filandreuse ou qui part en vrille, la prudence excessive, les réunions inutiles, etc. Cela vous rappelle des expériences douloureuses ? Consultants de premier plan, les auteurs de cet ouvrage aussi utile qu'amusant montrent en effet comment ces virus continuent de faire des ravages dans nos organisations, en étant cultivés et répandus par des collaborateurs trop zélés. Ils expliquent aussi comment se protéger de ce sabotage souvent involontaire. Cet ouvrage est la première traduction en français d'un livre qui est vite devenu un classique du management aux Etats-Unis. Il s'adresse à tous ceux qui souhaitent combattre les vices cachés des organisations - entreprises ou associations - dont ils ont la charge.
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Walter faber, ingénieur, voyage beaucoup, au service de l'unesco.
Il raconte sa vie, ses aventures, ses voyages, à la manière d'un technicien, dans un style précis. pourtant à travers ce langage dépouillé, une autre vie s'impose, qui ne se réduit pas à des chiffres ou à une série de coïncidences que l'on prendrait bien pour le destin.
Au cours de ses voyages, faber rencontre trois femmes aussi différentes entre elles que les visages différents qu'il leur montre.
Un roman plein d'entrain et de péripéties, qui montre l'impuissance de l'homme de la civilisation moderne.
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Vie et moeurs des abeilles
Karl Von frisch
- Albin Michel
- Espaces Libres ; Sciences
- 10 February 2021
- 9782226455765
À l'heure où l'on s'inquiète de la disparition massive et inexplicable de ces insectes pollinisateurs indispensables que sont les abeilles, le grand classique de l'éthologie de Karl von Frisch n'a rien perdu de son actualité.
Dans cette somme, fruit de trente années de recherches et d'observation rigoureuses, Frisch expose ses découvertes fondamentales sur les abeilles, leur mode de vie, leurs comportements et leur perception du monde : Savez-vous que l'oeil de l'abeille perçoit les rayons ultra-violets ? Que ses antennes olfactives lui révèlent des parfums que nous ignorerons toujours ? Que la mémoire de l'abeille enregistre le temps, au point qu'on a pu dire qu'elle possède une « montre intérieure » ?
Récit alerte et passionnant, Vie et moeurs des abeilles plonge le lecteur dans le monde fascinant de la ruche ; véritable « sentinelle » de l'environnement, l'abeille y apparaît comme un acteur-clé de notre écosystème.Karl Von Frisch (1886-1982) fut professeur de zoologie en Allemagne (Munich) et en Autriche (Graz). En 1973, il a partagé le prix Nobel de physiologie et de médecine avec Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen. -
Qui donc est cet Américain venant du Mexique, appréhendé à la frontière suisse et soupçonné de voyager sous un nom d'emprunt ? Ne serait-il pas le sculpteur Anatol Stiller, ancien combattant des Brigades internationales, disparu de Zurich depuis six ans ? Pourtant le héros de Max Frisch répétera « Je ne suis pas Stiller » aussi longtemps que durera sa détention... Pourquoi ce refus d'être celui que reconnaissent sa femme, ses amis, la maîtresse qu'il a aimée ? Dans ce roman majeur, Max Frisch analyse le désir perpétuel de tout être humain de s'évader de soi-même ; la difficulté à se voir tel qu'on a été créé ; l'incapacité à accepter les autres tels qu'ils sont. Préface d'Olivier Mannoni Postface de Michel Tournier
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En janvier 1973, Max Frisch emménage à Berlin-Ouest. Il y retrouve d'autres écrivains parmi les plus importants de l'Allemagne de l'après-guerre : Uwe Johnson, Günter Grass. Aux portraits qu'il brosse de ces nouveaux voisins, Frisch ajoute ceux de Christa Wolf et d'autres écrivains qu'il rencontre régulièrement à Berlin-Est. Car il profite de son séjour en Allemagne pour ausculter avec une vive curiosité les rapports politiques et sociaux en RDA, et les révéler de l'intérieur sans jamais oublier sa position d'observateur privilégié. La subtilité de ces analyses confère au Journal berlinois l'intérêt d'un témoignage historique. Elles sont entremêlées de réflexions d'une surprenante actualité sur le quotidien de l'écrivain, son rôle dans la société, les liens d'amitié ou de travail et les attentes qu'ils suscitent, et ponctuées de brefs passages narratifs. Chacune des entrées témoigne du talent d'un auteur soucieux de trouver la forme d'expression la plus juste et d'accéder, par l'écriture, à une meilleure perception du monde et de lui-même.
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Ce n'est pas un hasard si l'auteur, qui s'est fait connaître en France par la traduction de ses romans Homo Faber (1961), J'adore ce qui me brûle (1963) et d'une pièce de théâtre, Monsieur Bonhomme et les incendiaires (1961), a exercé le double métier d'architecte et d'écrivain. Le Journal nous révèle une pensée à la fois étonnamment structurée dans sa recherche, son approfondissement, les problèmes qu'elle pose, et une sensibilité d'artiste capable à tout instant de capter et d'immobiliser les phénomènes de beauté d'un monde qu'il ne se lasse pas d'analyser. Qu'il s'agisse d'un voyage à travers les villes de l'Allemagne en décombres où la vie reprend lentement ses droits, d'un trajet en avion, des questions politiques de l'après-guerre, de l'élaboration d'une pièce de théâtre - Le Comte Osterland -, de ses contacts humains et des leçons qu'il en tire moralement ou intellectuellement, on retrouve dans ces notes à l'écriture nerveuse, aiguë, élégante, un tempérament de grand écrivain, une ironie constante, une curiosité passionnée faite de patiente lucidité.
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PRIX AUBETTE
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Pas plus que le Journal 1946-1949, celui-ci, tenu par Max Frisch entre 1966-1971, n'est un «journal intime». Il s'agit plutôt d'une sorte de livre de bord. Non que la dimension autobiographique en soit absente : c'est bien l'individu Max Frisch, et non pas un chroniqueur neutre, qui relate ses rencontres avec Brecht, réagit à tel épisode de la répression politique en Suisse ou participe aux répétitions de l'une de ses pièces. Pour l'essentiel, toutefois, ce qui est consigné dans ces pages en est passé déjà par tout un travail de réflexion, de rêverie, d'écriture qui le place à grande distance de la spontanéité quotidienne. Le lecteur peut imaginer que c'est une rencontre, le hasard d'un moment, qui a motivé tel ou tel portrait, mais le portrait, se poursuivant, se charge de fiction, se change en récit. C'est, pour finir, une nouvelle.
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Max Frisch commence ce "journal", en forme d'aphorismes et de récits brefs, au début des années 1980, et le rédige jusqu'à son décès en 1991. Portraits de ville, récits de la vie aux Etats-Unis, indignations et mots tendres alternent dans une langue superbe, parfois fulminante. Réflexion sur l'affrontement entre deux mondes - la Suisse et les Etats-Unis -, c'est aussi et surtout le récit d'un cheminement vers la mort.
Ce dernier texte littéraire a été retrouvé dans les archives Max Frisch alors que l'auteur l'avait laissé de côté, contrairement à ses deux premiers journaux conçus comme des oeuvres à part entière, d'un genre particulier, revues et publiées de son vivant.
Testament d'une grande noirceur, malgré tout empreint d'humour et parsemé de fragments oniriques, où l'imaginaire et l'écriture ont toute leur place.